• Vous êtes un certain nombre à savoir que je fais des spectacles pour gamins (et leurs parents).

    Peut-être même que vous êtes arrivés sur le blog, parce que vous m'avez vue en spectacle.

    Ou l'inverse.

    Bref.

     

    Mes spectacles ne sont pas très spectaculaires.

    Un peu comme le blog.

    Ils sont modestes. Pas d'ambition. Pas de grandes scènes.

    Mon boulot à moi, c'est de raconter dans des petits lieux. D'aller où sont les gens.

    Et j'adore ça.

     

    Dans mes spectacles, on rigole, on s'émeut...

    Ce sont des petits riens que je mets en scène.

    Une cuillère souple à soupe. The carotte extraordinaire (énorme, pré-épluchée, pré-découpée), je suis charmeuse d'écharpe, je dompte des lion édentés, je fais danser des vers de terre, j'explique la génétique avec trois bouts de tissus, je fais des tempêtes dans un verre d'eau...

     

    Ils ne sont pas extraordinaires, mes spectacles.

     

    Je ne mets pas de paillettes dans les yeux des enfants.

    Nan. Parce que, en vrai, les paillettes dans les yeux, ça fait hyper mal.

     

    Ils sont deux fois rien, mes spectacles.

     

    En ce moment, je galope d'un endroit à l'autre. Parfois, je galope beaucoup, je roule beaucoup.

    Je m'installe dans des lieux aussi divers qu'improbables, comme une cave, une salle de classe, une cantine.

    En deux temps trois mouvements, je dois transformer le prosaïque en lieu de spectacle.

     

    Deux fois rien... Un fond de scène, deux pauvres projo et zou !

     

    Parce que, mes spectacles, finalement, je les fais avec les spectateurs.

    Je le dis au début, pour commencer, qu'un spectacle, ça se fait ensemble, moi, je fais le spectacle, eux, ils font le spectateurs. Gros boulot, de faire le spectateur...

     

    Ils n'ont pas une grande ambition, mes spectacles. Juste passer un bon moment, ensemble. Un temps hors du temps. Un temps pour les histoires.

     

    Je cours les petits villages et j'aime ça.

    Ça n'est pas toujours confortable. Mais c'est chouette.

     

    Et voilà.

    Il y a quelques jours, j'ai parcouru une communauté de communes. Où ? On s'en fiche !

    Avec la programmatrice, nous avons serrés les plus. Au plus juste. Pas de gros budget. Je m'adapte !

    Lors de cette "tournée", j'ai vu quasi 400 personnes (adultes et enfants confondus) sur 2 jours et 7 lieux différents.

    J'ai entendu une maitresse rire aux éclats et entrainer toute sa classe de petits dans ce grand éclat de rire.

    J'ai entendu un marmot me dire "elle a de grandes oreilles, ta souris, on va dire que c'est une souris lapin" (Va pour la souris-lapin, elle mangera des carottes au fromage)

    J'ai vu des enfants danser en entendant "la petite Louise" (ceux qui m'ont déjà vue savent de quoi je parle)

    J'ai vu 70 enfants ouvrir grande la bouche pour que je leur lance de la soupe avec ma cuillère-catapulte.

    J'ai entendu des enfants dire "c'est cro bien ton pestacle, madame, encore"

     

    En vrai, on s'est bien marré, le public et moi.

    Pour quelques minutes, on a eu chaud ensemble.

    Pour quelques minutes, on a oublié que c'est un peu moche en ce moment.

    Pour quelques minutes.

     

    Et puis... le midi, la programmatrice me demande si j'ai vu Mme Untel.

    Pas vue Mme Untel.

     

    Bon... En fait Mme Untel est élue à la culture et elle veut supprimer les spectacles de Noël (ou d'hiver, on s'en fiche). Parce que ça coûte...

     

    (en vrai, y'en a pour moins de 4 euros par personne, frais de dép compris)

     

    Et Mme Untel n'est même pas venue, voir le spectacle, voir les gamins.

    Elle aurait vu quoi ?

    Un spectacle qui certes, en apparence, ne vole pas bien haut.

    Et surtout, des gens qui sont bien. Des gens qui se marrent. Des gens qui se tiennent chaud. Des gens ensemble.

     

    Peut-être qu'elle n'a même pas voulu voir ça.

     

    En réalité, ça m'a miné, cette histoire de suppression de spectacles de Noël.

    (je précise, que ces spectacles se font tous les ans et que c'est première fois que c'est moi...)

     

    Vraiment.

     

    Love sur vous !!

    (demain, samedi, je joue dans une bib à tourcoing, et dimanche au Colysée de Lambersart, il reste des places à 16 heures)

     

    Je suis sur FB !

    Est-ce une bonne idée de faire des spectacles de Noël (ou d'hiver, ça ne change rien) ???

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  • Bon. Voilà.

    Depuis une semaine, je me demande : et après ? on fera quoi ?

    Ça y est.

    Nous sommes demain. C'est maintenant.

     

    On a eu chaud. On eu peur.

    On ne veut plus voter contre. On veut être pour.

     

    J'ai toujours considéré qu'il ait une gauche et une droite était une bonne idée. Parce que en théorie, ça devrait stimuler les partis. Les obliger à se remuer les fesses pour avoir une meilleure idée.

    Sauf que non.

    Ils sont contre. La gauche contre la droite. Et vice versa.

    Quand on n'est pas élu, on est dans l'opposition. Tout est dit.

     

    Et nous, on a laissé faire. On les laisse faire.

     

    Sauf que pardon, mais pardon, mais comme me le rappelait mon copain Pierre Un ministre, c'est celui qui doit servir.

    Un ministre est celui qui doit servir. Pas SE servir. NOUS servir. (en vrai, j'ai l'impression que ça ne sont même pas les hommes politiques qui gouvernent... je crois bien que c'est la finance et la thune. mais bon)

     

    La politique, c'est la chose publique.

    La politique, c'est nous. Nous, Nous, Nous...

     

    Nous avons laissé faire.

     

    Nous sommes demain.

    Après demain, ce sera les présidentielles.

     

    Alors ? On fait quoi maintenant ??

     

    Parce que finalement, de gauche, de droite, même FN, on veut quoi ?

    Rire plus souvent qu'on ne pleure... Ça serait déjà pas mal.

    Après nos joies ne sont pas toutes les mêmes. C'est sûr.

     

    Comme la politique, c'est nous, je vais prendre un bout de papier, je vais le couper en forme de cœur et je vais mettre mes idées dessus. Et je vais l'envoyer. Au président de la république, aux présidents des régions, aux partis politiques, à mon maire aussi.

     

    Parce que voilà, on râle, on râle et on fait quoi ?

     

    Je vais donc utiliser 5 min de mon temps de cerveau disponible pour écrire ce que je veux, moi citoyenne.

     

    Je vais écrire des choses "pour". Parce que, je dois le faire. Au moins ça.

    Je vais mettre :

    Je veux la reconnaissance du vote blanc.

    Je veux que la condamnation pénale d'une personnalité politique entraine son inéligibilité.

    Je veux que les femmes puissent accoucher comme elles le veulent.

    Je veux que le système éducatif s'adapte aux enfants.

    Je veux l'interdiction de l'obsolescence programmée.

    Je veux

    Je veux.

     

    Oui, c'est naïf. Oui, c'est niais.

    Mais si on s'y met à des milliers, à des millions (rêvons) nous lancerons peut-être une révolution de petits papiers, une révolution d'idées... Pour nous.

     

    Après, on peut trouver ça débile. On peut rester sur son canapé à râler devant sa télé... et attendre... attendre... attendre qu'on se prenne un bon coup de botte au cul en 2017. (ou pire)

     

    Nous sommes la politique. Nous sommes la démocratie.

    Ça prend 2 min. Nous avons bien 2 min pour la démocratie ? Pour être citoyen ?

     

    Qu'on se doit de droite, de gauche ou même FN, on devrait pouvoir prendre 5 min pour écrire ce qu'on veut. Ce qu'on veut POUR. Pour la communauté. Pour le monde qu'on a envie de rêver.

     

    Même ceux qui s'abstiennent !

     

    C'est à nous de faire changer les hommes/femmes politiques.

    C'est à nous.

    Affichons nos idées, nos envies, collons nos cœurs sur nos portes. Sur nos murs Facebook, instagram, devenons des citoyens visibles. Partageons nos idées. Mais écrivons pour de vrai : les mots écrits restent, le virtuel s'envole.

     

    C'est maintenant.

     

    Ensemble. Citoyens.

     

    (après si vous avez de meilleures idées, allez-y ! Go, go, go !!!)

     

    Glissez vos cœurs dans la boite aux lettres de votre mairie.

    Glissez vos cœurs dans une enveloppe. Écrivez au Président, aux députés, à qui vous voulez...

    Pour l’Élysée 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris (pour écrire au président, c'est gratos, en plus !)

    Pour le PS 10, rue de Solférino75007 PARIS

    Pour EELV 6 bis rue Chaudron 75010 PARIS

    Pour LR 238 Rue de Vaugirard, 75015 Paris

    Pour Le FN 78, rue des Suisses – 92000 Nanterre (envoyez des cœurs à Marine Le Pen ne peut lui faire que du bien... Elle a l'air d'en manquer)

    (pour le reste, vous êtes grands, vous chercherez)

     

    Soyons ensemble. Nous en avons besoin. Soyons pour.

    #jeveux #ensemble

    (si un graphiste a 2 min pour nous faire un joli cœur #jeveux #ensemble ça serait top)

    Je vous remets juste les paroles d'une chanson d'HK et les saltimbanks :

    "Sans Haine, Sans armes et sans violence
    De résistance en désobéissance,
    C'est une évidence
    Nos vie n'ont plus aucun sens
    depuis que nos rêves sont indexés sur le prix de l'essence"

     

    Je suis sur FB : profil perso : marion Cailleret page blog : On n'a pas 4 bras.

     

    (c'est l'autocollant que j'ai collé sur mon agenda, le 1er Janvier 2015)

     

    Est-ce une bonne idée de se demander "et maintenant, on fait quoi ?" ???

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  • Demain, je dois aller voter.

    Je dois y aller, parce qu'il faut y aller.

    Parce que je vais toujours voter.

     

    Et parce que l'autre, ce n'est pas possible.

     

    Je ne sais pas encore ce que je vais voter.

    Je ne sais pas si je mets du vent dans l'enveloppe ou si je vote Bertrand.

    Mais, qui vote le vent récolte la tempête. Non ?

     

    Et puis... y'a l'autre. C'est pas possible l'autre.

     

    Mais, j'ai vécu 2002, je suis allée voter, debout, tête haute, certaine de faire bien, certaine de faire mon devoir.

    Et j'ai vécu l'après 2002, dès le tout de suite après, j'ai bien compris que j'avais été utilisée, que ma voix de gauche, cachée dans un bulletin de droite avait été prise par Jacques Chirac pour lui, comme si je lui avais fait un cadeau.

    Ça n'était pas un cadeau, c'était un prêt, en confiance. Il a tout pris, n'a rien rendu, même pas les intérêts, il a tout gardé.

    Un bien mal acquis, en somme. Dans tous les sens du terme.

     

    Mais, y'a l'autre... C'est pas possible, l'autre.

     

    Et y'a eu les consignes gerbantes de Sarko. Qui a mis en parallèle le FN et les socialistes. Je ne suis pas socialiste. Je suis de gauche. Et certaines déclarations, dimanche, des portes ouvertes et d'autres qui claquent. Pas les bonnes.

    Et j'ai bien eu l'impression que j'irai voter à genoux.

     

    Et puis, l'autre-là, qui attend, qui s'attend à ce que je ne vote pas, qui aimerait ça. Que je ne vote pas, qu'on ne vote plus une fois qu'elle sera élue. Vous y croyez ? J'y crois.

     

    Et quelques grandes déclarations pour m'amadouer. Me dire qu'on comprend mon sacrifice.

    Mon sacrifice.

    Parce que c'est dur.

     

    Il y a l'autre... l'autre... Pas possible.

     

    Je voudrais aller voter tête haute. Mais je n'y crois pas.

    Je vais essayer de voter debout.

    Quoi ? Je ne le sais pas encore.

     

    Il a l'autre. Elle me fait peur...

     

    J'ai l'impression d'être devant un choix philosophique, presque métaphysique. Voter c'est un choix. Est-ce que je choisis vraiment.

    Y'a le mal.

     

    Et je vous jure que c'est dur.

     

    (je n'ai rien contre les gens de droite. J'en connais de très bien. Comme je connais des cons de gauche)

     

    Voilà.

    Love sur vous.

    Debout !

    Je suis sur fb : profil perso marion cailleret ou page on n'a pas 4 bras

     

    La photo, c'est une expo que mon cher et tendre a faite, en 2012, pour que l'aînée explique le bureau de vote aux enfants de l'école. Nous l'avons ressortie lundi, elle est à l'école. (toutes les photos sur mon second blog : Marie Poulette)

    Est-ce une bonne idée d'aller voter demain dans le Nord ???

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    6 commentaires
  • (attention, article à haute densité intellectuelle...Et vulgaire, en plus)

    (attention bis, je commence à en avoir un peu ras le pompon d'en être réduite à mettre des avertissements, faire des explications de mots au risque de devoir tout justifier : donc, je ne suis pas quelqu'un d'important, le blog est juste une manière de m'amuser parce que ça m'éclate d'écrire. Alors oui, des fois, je parle politique et autres coups de gueule... Mais je ne suis représentante de rien. Du tout. Je suis juste dépassée par l'engouement provoqué par ma lettre à M. Xavier Bertrand à laquelle j'attends toujours une réponse (je vais finir par me demander si en fait, il ne déteste pas les choux de Bruxelles sans oser me le dire)

     

    (euh... non... rien)

     

    Ce matin, au petit déjeuner nous papotons.

    Je dois aller à la mairie, refaire faire les passeports des grandes (ma life est passionnante, une aventurière du quotidien)

    Je vois bien la petite benjamine, 4 ans, qui me regarde avec des yeux ronds comme des billes, outrée :

    - Mais, maman, un passeport, ça se met dans les fesses !

     

    Alors là, nous sommes 6 (oui, Ce Bébé est solidaire) à la regarder avec des yeux ronds comme des soucoupes.

    - Ben oui. Tu m'en a mis un, toi, de passeport, dans les fesses, la dernière fois, quand je toussais.

     

    Aaaaaaaaaah !!!! Pétard !!! Elle confond passeport et suppositoire !

    (mais comment peut-on confondre passeport et suppositoire ???? Bref)

     

    Et d'un coup, je l'imagine en train de m'imaginer, à la mairie, en train de me faire mettre un suppo par je ne sais pas qui (je ne préfère pas savoir). Je comprends mieux son effarement et du coup, je suis très effarée moi aussi.

     

    Cela dit... quand j'y pense, dimanche, si je ne trouve pas ma carte d'identité, je prendrais mon passeport pour aller voter et je crois que l'analogie entre le passeport et suppositoire vient de prendre tout son sens pour moi...

    (pardon)

     

    Allez, love sur vous !!

     

    Je suis sur fesse bouk (ha ha !)

    Est-ce une bonne de refaire faire un passeport ?????

     

     

     

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    9 commentaires
  • Monsieur,

    Je me permets de vous écrire ce jour parce que je suis bien ennuyée.

    Voyez-vous, je suis une électrice de gauche. Électrice moyenne, de sensibilité gauchiste, je n'ai jamais eu de carte dans un  parti, je ne suis pas syndiquée. Je suis juste élue "représentante des parents d'élèves" dans l'unique liste sans étiquette de l'école. Est-ce bien démocratique, une seule liste ??

    En revanche, je suis une citoyenne. Je vote. Toujours, je vote. Je crois que en phase terminale d'un cancer de la main droite, je voterais quand même. (oui, je suis gauchiste mais droitière)

     

    Je suis donc bien ennuyée...

    Après cette entrée matière légère, j'en viens aux choses sérieuses.

    J'ai voté dimanche, sans illusions, mais tout de même avec convictions.

    J'ai vu les scores, sans surprise, mais avec effroi.

     

    Et puis, je vous ai vu, vous.

    Et, j'avoue que je suis très ennuyée.

    Voilà, Monsieur Bertrand, il faudrait que je vote pour vous dimanche... enfin, que je vote contre Marine Le Pen.

    Et l'ennui, c'est que votre allocution de ce dimanche m'a glacée.

    D'abord parce que vous demandez aux électeurs FN de voter pour vous. Cela m'ennuie à deux niveaux : je n'ai pas envie de voter la même chose qu'un électeur du FN et par ailleurs, si vous lui demandez de voter pour vous, c'est que vous avez quelque chose à proposer, quelques valeurs dans lesquelles il se retrouvera, l'électeur du FN et ça, ça m'ennuie encore plus.

    Soit dit entre nous, je ne doute pas que vous connaissiez bien votre travail, mais voilà, un électeur FN, à l'heure actuelle ne votera pas pour vous au deuxième tour. Il s'agit d'un rejet profond de la classe politique, une envie suicidaire d'essayer autre chose.

     

    Ensuite, vous avez claqué la porte au nez du PS qui proposait une ouverture. Je me suis sentie méprisée. Ce n'est qu'un sentiment, mais c'est ce que vos propos ont produit sur moi. Alors, comment voulez-vous que je vote pour vous si vous me méprisez ?

     

    Enfin, vous vous êtes auto-proclamé "le seul candidat capable de battre Marine Le Pen".

    Bon. Soit.

    Je ne suis pas fine stratège ni même politologue, mais la gauche, si on additionne ce qui était divisé (la politique, c'est génial pour les math), l'ensemble fait aux environs de 28%... comme la droite rassemblée. Pas pire, pas mieux.

     

    Je vous demande donc de me donner, ainsi qu'aux électeurs de gauche, des raisons de voter POUR vous et non CONTRE Marine Le Pen. Parce que voilà, aujourd'hui, je pense que dimanche, je remplirai mon enveloppe avec du vent. Je me souviens bien de 2002 et de ce qui s'en est suivi. Naïve que je suis, j'avais espéré que le Président Chirac ferait un gouvernement d'ouverture, ou au moins de centre droit. Je suis naïve !

     

    En réalité, je vous écris parce que je suis nombreuse à penser comme moi (c'est vraiment bien la politique, on peut être nombreux tout en étant seul) et si nous sommes très nombreux de gauche à ne pas voter pour vous... Ben, Marine Le Pen l'emportera dans les grandes largeurs. Et ça sera un drame.

     

    Vous savez, Monsieur Bertrand, je ne suis pas une affreuse gauchiste, il m'arrive aussi de reconnaitre que certaines idées de droite ne sont pas si pourries... Comme quoi, je ne suis pas si méchante.

    J'espère très sincèrement que vous prendrez le temps de me répondre personnellement. Je sais que vous êtes chouïa occupé ces derniers temps, sachez que toute fainéante d'intermittente que je suis, je suis aussi un peu occupée, j'ai pris le temps de vous écrire une lettre, certes assez peu conventionnelle, mais dont j'ai essayé de rendre la lecture agréable.

     

    Si la forme peut être légère, le fond, lui ne l'est pas. Monsieur Bertrand, vous avez besoin des électeurs de gauche, donnez-nous de bonnes raisons de voter POUR vous.

     

    Pour info, je publie cette lettre sur mon blog, je la diffuse aussi auprès de plusieurs médias nationaux et régionaux. Il serait donc plaisant que vous preniez le temps de répondre à une simple citoyenne.

    Je diffuserai bien sûr votre réponse en espérant que vous soyez convainquant.

    Si vous ne voulez pas m'écrire, vous pouvez passer à la maison, j'habite à 50 m du lieu où s'est tenu votre meeting de jeudi dernier. Je fais un bon gratin de choux de Bruxelles (si vous n'aimez pas les choux, y'a toujours moyen de vous faire des nouilles au beurre et de discuter tranquillement)

     

    D'avance, je vous remercie.

    Très cordialement

    Marion Cailleret

     

    (pour mes lecteurs habituels : je suis sur FB "on n'a pas 4 bras", mais aussi sur mon profil perso : marion cailleret. Love sur vous)

     

    Est-ce une bonne idée d'écrire à Xavier Bertrand, candidat LR pour le nord-pas-de-calais-picardie etc... ???

     

     

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