• Le papa : tu sais, les Machin-Chouette (des copains) se sont fait cambrioler hier.

    La maman : merdum. Ils ont pris des trucs importants ?
    Le papa : ouais, ils ont pris…
    Le benjamin, qui coupe la parole (qu’il est mal élevé, celui-là, faudra que j’en cause avec ses parents) : Moi, je sais ce qu’ils ont pris !!!
    Les parents : Ah bon ? Comment tu sais ça ??
    Le benjamin : Moi, je sais ce qui est important !
    (Quel prétentieux, celui-là… faudra que j’en parle à ses parents)
    Le benjamin : Ils ont pris les fourchettes !

    (dit celui qui mange avec les doigts)
    L’aînée, morte de rire : Ha, ha, ha !!! N’importe quoi !!!
    Le benjamin : Ben non, c’est pas n’importe quoi ! C’est important les fourchettes.
    (c’est pas faux)
    Et puis, ils ont pris aussi les assiettes et les cuillères et les verres, du coup, ils ne peuvent plus manger, et ça, c’est vraiment embêtant, parce que c’est important de manger.
    (c’est pas bête)
    Et puis, ils ont pris aussi les couvertures et les lits. Alors, ils ne peuvent plus dormir. Et c’est important de dormir.

    (ça fait grandir)

    Ils ont pris aussi les savons et les serviettes, alors, ils ne peuvent plus se laver. Et c’est bête, parce que c’est important de se laver.
    (c’est vrai)

    Et puis, c’est pas tout, ils ont aussi pris les doudous des enfants, et ça, c’est très, très, très important !!
    Ils ont pris aussi les dessins des enfants accrochés aux murs et ça… C’est triste.


    Se dire que, en fait, ce gamin est très bien élevé.

    (j'en causerai à ses parents)
    Il sait ce qui est important. Essentiel !
    Finalement, les voleurs n’ont pris que du futile. (c’est sciant quand même… mais accessoire)
    Si un jour il devient cambrioleur, il ne fera pas fortune…

     

    Allez, hop, viendez sur FB... (si je peux passer les 2000 avant la fin d'année, je serai fin contente !)

     

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  • C'est arrivé il y a 1 an quasi tout pile.
    J'ai voulu attendre pour lu publier. Attendre que ça soit réparé, attendre que Ce Bébé soit là, pour de vrai.

    Les fausses joies, les faux départs, les fausses couches ça arrive... souvent.
    Mais, je ne pensais pas que ça m'arriverait, à moi.
    Moi, quand je voulais un bébé, j'avais un bébé. Et c'est tout.
    Et pourtant...

    C'est un instantané de ce que j'ai et vécu cette nuit-là, aux urgences.

    On l’avait voulu.

    On l’attendait depuis un moment.

    On avait trouvé que le mois de septembre avait été doux et clément.

     

    Des pages avaient été tournées.

    Ça allait pouvoir commencer.

     

    Un dimanche matin, y’a eu deux petits traits roses.

    On n’osait presque plus y croire.

    On avait même pensé qu’on était trop vieux, que la maternité, pour nous, c’était râpé.

     

    Deux petits traits roses confirmées le lendemain par quelques gouttes de sang dans un tube.

    Ça y était ! un 5ème. Voulu et désiré.

     

    Y’a eu quand même ce doute.

    Dans un coin de la tête.

    Dans un coin du ventre.

    Quelque part.

    Un doute qu’on ne voulait pas écouter.

     

    Un lundi matin, 15 jours après, on a compris.

    Rouge, très rouge.

    On a essayé d’y croire quand même.

    Et puis non, on n’y a plus cru du tout.

    Fini le rose.

    Tout était rouge.

     

    Et pourtant, je suis allée au travail (il fallait).

    Par acquis de conscience, en sortant, j’ai appelé la toubib.

    Direction les urgences gynéco qu’elle dit.

    C’est peut-être sauvable.

    Elle y croyait encore.

    Pas nous.

     

    Les urgences.

     

    Les urgences…

     

    S’enregistrer.

    Mettre son dossier dans la bannette « problèmes gynéco moins de 5 mois ».

    S’installer dans une salle d’attente glauquissime.

    Téléphone en rade.

    Rien d’autre à faire que de mater les autres dames.

    Futures mamans pour la plupart. Toutes avec le futur papa, ou la futur tata ou la futur grand ma’.

     

    Moi, j’étais toute seule avec juste moi.

    Et je me suis sentie future rien du tout.

     

    Et il a eu elle.

    Elle est grande et mince. Elle est jolie.

    Elle n’a pas de bidon non plus.

    Je me suis dit qu’elle était tout comme moi.

    Une future rien du tout.

    Elle pleurait doucement.

    Elle parlait tout bas. Elle disait que ça n’était pas possible.

    Et j’ai bien cru la comprendre, elle aussi. Elle devait être tout comme moi, une future rien du tout.

     

     

    Mon tour de voir la sage-femme. Répondre à toutes les questions. Ne surtout pas écouter la date de terme présumée.

    Expliquer que en plus de tout ça, je ne suis pas épilée. Poilue comme tout.

    Que pour moi, tout ces poils devant elle, c’est gênant.

    Elle dit qu’elle s’en fout. Que ça, ça n’est rien du tout.

     

    Rien du tout, c’est bien là le problème. On n’attend plus rien du tout.

     

    Je me sens vide. Je me vide. Je ne peux rien retenir.

     

    Retour dans une salle d’attente bondée.

    Et entendre les battements des cœurs des bébés à naitre dans les salles de monito, juste à côté.

    Des bébés à qui on va donner la vie.

    Et nous, on ne donnera rien du tout.

     

    Et les ventres rebondis parlent aux ventres rebondis.

    Elles se racontent leurs accouchements, leurs futurs bébés qui tardent à venir, ils sont au chaud, au creux d’elles.

    Et moi, j’ai froid.

    Moi, on ne me parle pas.

    Elles ont bien vu que je n’ai pas de ventre rebondi. Elles ont compris ce que je fais ici.

     

    Et les minutes s’allongent comme les femmes qu’on couche sur les chariots.
    Et être patiente prend tout son sens.

    Des heures à voir défiler les chariots pleins de ventres pleins.

    Pleins de futurs bébés.

    Pleins de futurs parents.

    Et moi, je suis pleine de vide. Pleine de rien.

     

    Et j’attends. Je n’attends plus rien.

     

    Et puis, j'entends encore et encore les discussions.

    Le temps est long, très long. Des heures.

    Et on les entend, eux. D’autres qui attendent.

    Ils sont pleins de connerie, de bêtise, de méchanceté.

    Ils ont en ont marre d’attendre.

    Marre de patienter.

    Ils parlent fort. Très fort. Ils disent que la peine de mort devrait être remise en vigueur.

     

    Et moi, je sens que je suis en peine de vie.

     

    Ils disent que si le toubib ne s’occupe pas d’eux tout de suite, ils lui casseront les dents.

    Parce qu’ils ne veulent pas patienter.

     

    Mais médecins courent vite ce soir là. De patiente en parturiente.

    Les impatients attendront.

     

    Et on la revoit. Elle. Celle qui n’a pas de ventre rond.

    Elle parle avec deux agents de police et un médecin.

     

    Je comprends.

    Je comprends et j’ai peur. Et j’ai mal. Et je comprends qu’elle n’est pas comme moi.

    Elle, elle n’attendait rien.

    Elle n’attendra plus rien pendant un moment.

    Surtout pas ce salop qui lui a fait ça.

    On voit sa maman arriver, une petite dame toute grise. Elle ne sait pas où se mettre. Elle ne sait pas quoi dire.

    Elle vient chercher sa grande fille.

    Elles pleurent.

    On a fait ça, à sa fille, sa petite fille.

    Et j’ai envie de pleurer aussi.

     

    Et je dois continuer à attendre. Attendre et savoir que je n’ai plus rien à attendre.

    Et le plus difficile n’est pas d’attendre. Le plus dur c’est d’entendre.

    Les cœurs des bébés qui se mêlent aux connards à la peine de mort.

    Les connards qui attendent ce soir parce que le rendez-vous avec son gynéco est demain, mais demain, elle voudrait bien aller voir sa cousine, alors, elle est venue ce soir.

    La détester.

    Se dire qu’elle en tient une couche.

    Une bien épaisse.

    Une couche de haine, de médiocrité, de racisme, de merde.

    J’essaie de m’éloigner le plus possible. Sa connerie n’est pas contagieuse, mais elle m’éclabousse.

    Je veux être loin.

    Loin avec mon ventre vide.

    Mais la salle d’attente est petite.

     

    Et 5 heures plus tard, c’est mon tour.

    Une écho. Une écho sans bébé à aimer.

    Une écho pour confirmer…

     

    Une fausse couche.

    Une fausse joie.

     

    Mais la vie continue.

    La vie sans cette vie.

    Et depuis, y'a eu ce bébé, qui a 2 mois aujourd'hui...
    Allez, je suis sur FB et souvent, c'est gai ! On peut liker.

     

     

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  • Malgré toutes les photos de love que je poste sur FB, je l'avoue, en ce moment, j'en scie... j'en scie bien comme comme il faut.
    J'en scie des ronds de chapeaux.

     

    Bon, je ne vais pas me la jouer pathos et plaintes, parce que ça n'est pas mon genre, mais entre le benjamin et son sens de l'école tout pourri, entre la petite benjamine qui trouve que le concept de grande sœur est vraiment naze, entre l'aînée qui ne comprend pas que le collège ne l'ait pas rendu entièrement indépendante, entre la cadette qui fait des efforts mais qui voudrait qu'on s'occupe plus d'elle et ce bébé et son RGO (enfin diagnostiqué : je découvre le RGO, en vrai, c'est terrible, affreux, ce bébé qui a pleuré jour comme nuit...). Pour couronner le tout Le Papa bosse comme un âne en ce moment.

    Bref, J'en scie, on en scie.
    Ça crie, ça s'énerve, ça fait n'importe quoi... quasiment tout le temps.
    Et je dis qu'est-ce qu'ils sont chiants !

    Avant ce dimanche, il y a eu un samedi.

    Avec un benjamin qui a tapé sa sœur, l'aînée qui est allée faire suer la cadette et inversement, une petite benjamine qui a voulu prendre son goûter à 18h30... Bref, un jour comme un autre.

     

    Et puis, il y a eu ce dimanche matin.

    On a entendu les 4 grands se lever.
    Et puis... Silence. On s'est rendormi.
    Ce bébé a tété dans notre lit vers 8h15.
    Je me suis levée du lit à 9h15 (c'est dingue)
    A 9h16, au moment où je suis sortie de la chambre, j'ai entendu des petits bruits dans l'escalier.

    "Retourne dans ton lit, maman"

    Je suis retournée dans mon lit.

    Ils sont arrivés avec 3 plateaux : mon thé préféré, des tartines, de la confiture dans joli petit bol... et des pancakes faits maison, par eux, pendant qu'on roupillait.
    Et des petites fleurs

    Ils ont expliqué : On a vu un reportage qui s'appelle : Mission cuisine vous propose un petit déjeuné surprise.
    On a cherché la recette des pancakes, on en a comparé plusieurs.On a fait les œufs en neige dans la salle de bain pour ne pas faire de bruit.
    On a attendu que vous vous leviez.
    On a essayé de penser à tout.

    Alors, voilà, y'à aussi des dimanches matin comme ça existent.
    Et je dis, qu'est-ce qu'ils sont choux !

    Heureusement.

    Heureusement, parce qu'on en scie sévère, en ce moment.

    (bon, ils ont bouffé quasi tous les pancakes et foutu du sucre glace plein les draps, mais ça n'est rien. vraiment rien !)

    Ça va passer, on le sait. On aura de plus en plus de dimanches comme ça.
    Peut-être même des lundis et des jeudis...

    (moi, j'aime les petites fleurs du jardin)
     Un dimanche matin. Ils jouent, tous les 4 sans se prendre la tête depuis une demie-heure, ni me prendre la mienne. Ce bébé est dans les bras de son papa. Et moi... j'ai pu écrire un article. Tranquillement.

    Allez, pour les photos love, c'est sur FB ! :)

    Est-ce une bonne idée que certains dimanches matins existent ???

    Est-ce une bonne idée que certains dimanches matins existent ???

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    13 commentaires
  • Mes enfants ont tous la même tête.

    Quand les gens voient Ce Bébé, ils disent « ah ! c’est bien le même moule que ses frères et sœurs ! »

    Et je ne peux pas dire le contraire. Sur les photos d’eux, bébés, j’ai parfois des doutes quant à savoir qui est qui…

     

    Mauvaise mère qui ne reconnaît même pas ses petits !

     

    Et puis, il y a eu cette personne qui encadre le benjamin (ne je ne dirais pas qui), cette personne qui m’a parlé derrière un grillage :

    Votre fils fait tout pour faire son original.

    (à 6 ans, est-on volontairement original ?)

    Vous savez qu’il n’écoute rien ? (ça, je le sais)

    Vous devez lui enlever tout ce qu’il a d’original, à commencer par son casque de vélo, il est le seul à avoir un casque de vélo. (en même temps, il vient à vélo, on n’habite pas la porte à côté… Je le fais rouler sans casque ?).

    Vous devez le faire rentrer dans le moule !

     

    Je l’avoue, j’ai été très ébranlée par ces réflexions.

    Ebranlée dans mon rôle de mère.

    Mauvaise mère qui a engendré, élevé un môme hors normes. Un être étrange. Différent. Un étrange étranger.

     

    Alors, je sais que le benjamin n’est pas ce qu’on appelle un enfant facile, ça n’est pas un bon élève au sens propre du terme.

    J’en discute beaucoup avec sa maitresse. Je suis attentive. (Vachement plus que lui, qui ne l’est pas).

    On cherche des solutions, à 2, comme on peut.

    Oui, il est chiant, oui, il est pénible.

    Non, je ne sais plus quoi faire.

    Oui, il y a un cadre à la maison, des règles.

    Oui, le benjamin connaît les règles et les codes.

    Non, il ne les respecte pas toujours.

    Oui, ça ma navre, ça me désole, ça m’énerve, ça m’exaspère.

    Ca m’attriste aussi, pour lui.

     

     

    Qu’on lui colle une étiquette d’original me dérange.

    C’est un gamin de 6 ans.

    Il n’est pas sage et il peut être très réfractaire aux efforts (mais il peut aussi être adorable et très volontaire).

    Qu’on me demande de lui décoller son originalité me dérange encore plus.

     

    Comment enlève-t-on l’originalité ? Avec un bon bain, genre lavage de cerveau ?

    Comment le faire rentrer dans le moule ? En rabotant ce qui dépasse, à coup de trique ?

     

     

    Et d’abord, depuis quand les êtres humains sont fait dans des moules ?

    Il me semble que nous sommes tous différents, dehors comme dedans (à part mes enfants qui d’apparence sortent du même moule… Certainement un signe de fainéantise crasse. J’ai dû trouver l’aînée très bien, je n’ai pas cherché à varier)

     

    Et puis quoi ?

    Est-ce qu’on a employé ce terme d’original, avec tout le mépris qu’on peut mettre dans ce mot, parce que notre famille est hors normes ?

    Hors normes, parce que nous avons 5 enfants ?

    Hors normes, parce que mes enfants ne s’appellent pas Pierre et Marie ?

     

    Elle s’imagine quoi cette personne ?

    Que mes enfants livrés à eux-mêmes, que je me fiche de leur éducation ?

    Que nous vivons dans un taudis ? Que je suis une sorcière ?

    Que mes enfants mangent des insectes ? (Il est vrai que, à 14 mois, le benjamin, (déjà lui), a avalé une toile d’araignée avec son habitante… Mais, les araignées ne sont pas des insectes)

    Que j’élève mal mes enfants, exprès ?

     

     

    Du plus loin qu’il m’en souvienne, le benjamin a toujours été particulier. Particulièrement chiant… un peu plus que les autres mômes de 6 ans, c’est sûr. Je cherche des solutions pour l’aider, pour m’aider aussi. Mais pas pour le faire rentrer dans un moule qui n’existe pas…

     

    Il est original. Au sens propre du terme. Comme tous les enfants. Des originaux, pas des copies.

    Il est unique. C’est le benjamin.
    Ils sont tous uniques, nous le sommes tous.

     

     

    Quand nous sommes rentrés ce soir-là, j’étais en colère.

    En colère contre cette personne.

    En colère contre le benjamin qui ne fait pas l’effort de suivre le groupe, qui n’arrive pas à être un bon élève.

    En colère contre moi qui n’arrive pas à l’accompagner correctement.

     

    Et triste aussi.

     

    Je n’ai pas crié sur le benjamin.

    Je lui ai dit, une Nième fois que je ne suis pas contente.

     

     Après le goûter, je l’ai cherché.

    Je l’ai retrouvé dans l’escalier… en train de pleurer.

     

    Je sais que sa scolarité va être très compliquée. 

     

    Je crois que je viens de prendre conscience que c’est sa vie qui va être compliquée et que beaucoup de gens ne lui faciliteront pas la tâche.

     

    Allez, je suis sur FB… où on rit aussi !

    Est-ce une bonne idée d’avoir un enfant qui n’entre pas dans le moule ???

     

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    40 commentaires
  • Ca y est. Ca fait quelques jours que j’essaie de nier l’évidence.

     

    J’ai accusé la machine à laver de faire rétrécir les pyjamas de naissance de Ce Bébé.
    J’ai essayé de tirer un peu pour que les petits petons rentrent sans être complètement pliés.

     

    Mais voilà. Les bébés grandissent et les pyjamas de naissance deviennent trop petits.

     

    Alors, pour la 5ème fois, je dois ranger les tout-pyjamas en velours.

     

    La première fois, pour l’aînée, je les ai rangés, en me disant que j’allais les ressortir vite.

    Les autres fois, je me suis dit qu’on verrait si je les ressortirai… Mais, j’espérais bien !

    Cette fois, je ne me dis rien, j’essaie de ne pas penser, de ne rien anticiper.

    Et je profite de Ce Bébé.

     

    De chaque instant.

    De son odeur de lait un peu aigre.

    De cette tête encore trop lourde qui vient se lover dans mon cou, s’emboitant parfaitement sous mon menton, comme deux pièces d’un puzzle.

     

    Ce Bébé qui ne rentre déjà plus dans ses premiers pyj.

    Ce Bébé qui a les yeux grands ouverts sur le monde.

    Sur Son Monde, dont je suis le centre. Pour l’instant.

     

    Je sais que plus les bébés grandissent plus ils s’éloignent.

    Du dedans au dehors.

    Des bras aux mains.

    Ils sont de plus en plus loin.

    Quand les choses sont loin, on les voit petites.

    Est-ce pour ça que, en grandissant, les enfants s’éloignent physiquement ? Pour qu’on se souvienne, que, quelque part, ils ont été nos tout-petits ?

     

    Alors, ce matin, j’ai mis un nouveau pyj à Ce Bébé.

    Je l’ai posé dans son berceau, avant d’aller plier les vêtements de naissance.

    Je me suis penchée, tout près.

    Et là, il a sourit, à moi, vraiment.

    Pour la première fois vraiment.

     

    Il sourit… parce qu’il grandit.

     

    Et j’ai rangé les pyj. En pensant juste au sourire de Ce Bébé.

     

    Allez ! Je suis sur FB ! 

     

     Sinon, j’ai fait des capes de courage pour les doigts du benjamin qui avait besoin d’un coup de pouce. C’est sur Marie Poulette !

     

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