• Quand nos bébés sont tout petits, on teste leur audition avec des appareils zarbis.

    Quand ils sont plus grands, on comprend que l'audition des enfants est une chose complexe.

    Vous voyez le tri sélectif ?

    Vous voyez les poubelles vertes, jaune, rouge, roses à pois violets...

    Ben, les oreilles des marmots, c'est pareil.

     

    Quand le parent dit :

    - Tu rangerais ta chambre avant de manger ?

    L'oreille de l'enfant sélectionne, trie.

    D'un côté, "ranger la chambre" : direct dans la poubelle "aux oubliettes"

    De l'autre "manger" : on garde. On conserve. On recycle tout de suite.

    - On mange quoi ???

     

    Quand le parent dit :

    - mouche-toi.

    Direct aux oubliettes.

     

    Ramasse tes chaussettes, arrête de crier, ne tape pas ta sœur, fais tes devoirs, sors du bain, ne joue pas au ballon dans le salon, "et le mot magique ??", éteint la lumière en sortant de ta chambre, brosse-toi les dents, ne fais pas l'andouille... Et le célèbre "A tableeeeeeeee" !

    Tout ça, c'est directement "poubelle aux oubliettes"

    Poubelle aux oubliettes qui est vidée très régulièrement.

    Forcément.

    Sinon, ça déborde... Tellement y'en a.

     

    En revanche :

    Tu veux une glace à la fraise ? Encore des pâtes ? Ça te dit un tour de manège ?

    Dans la case "à consommer tout de suite, avec hochement de tête et sourire"

     

    Enfin, heureusement, il y a un petit tiroir, où ils gardent les mots doux, les "je t'aime", les "t'es belle/beau", les "mon chou", "mon love", "vas-y, fonce"...

     

    ...

    ...

    Un tiroir sans fond.

    Un tiroir que l'on peut remplir encore et encore et encore de love.

    On n'a jamais trop de love !

     

     

    En revanche, si je mets la main sur la poubelle aux oubliettes, je vous assure que je m'en vais la planquer dans un coin... Un coin bien secret ! Parce que, "ramassez vos chaussettes" , Quoi ! (bordel)

     

    (Ahhhhhhhhhh... ça va mieux... En vrai, des articles comme celui d'hier, ça me chamboule un peu quand même)

     

    Looooooooove sur vous !

    (hé, hé ! V'là une oreille de ce Bébé. Une oreille toute neuve)

    Sinon, je suis sur FB Vous pouvez likez. Ou pas !

     

    Est-ce une bonne idée que les enfants aient une écoute sélective ???

     

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    2 commentaires
  • Cher raciste,

    (bon, en réalité, tu ne m'es pas cher du tout)

    Je vois tes commentaires haineux à longueur de journée sur les réseaux sociaux.

    Sais-tu qu'à un moment, il n'y a pas si longtemps, être raciste était un truc un peu honteux, voter FN carrément immonde.

    Mais voilà, tu as pris de l'aisance, de l'assurance, persuadé de ton bon droit.

     

    Figure-toi que je te lis. Un peu malgré moi, mais, je te lis quand même.

     

    Tu écris (je te cite) : "les migran sait pas des francais".

    Je ne saurais te contredire.

    Le problème, c'est que ce que tu veux dire réellement, c'est que les migrants ne sont pas vraiment des humains.

    Des migrants, tu n'en as jamais vraiment vu. Enfin, si, tu en vois tous les jours à la télé. Alors, tu penses que tu maitrises le sujet.

    En parlant de sujet, je ne comprends pas comment tu peux prétendre défendre La France en ne sachant pas aligner deux mots de français correct.

    Je pense que La France te remerciera si tu lui fous un peu la paix. Elle ne t'a rien demandé, La France et tes valeurs nauséabondes sont très loin du "liberté, égalité, fraternité" qui devraient nous rassembler.

     

    A un moment, je te trouvais des excuses, cher raciste.

    J'ai arrêté.

    Tu n'as aucune excuse. Personne n'a d'excuses pour être égoïste, violent, inhumain. Personne.

    Tu sais, y'a plein de gens qui ont une vie de merde et qui pour autant n'ont pas des idées de merde.

    L'un ne va pas forcément avec l'autre.

     

    L'autre truc que je ne pige pas, c'est que tu tapes sur des plus misérables que toi. Sur ceux qui ont encore moins que rien. Je ne sais pas moi, ce qui devrait te révolter c'est l'ultralibéralisme qui fout les gens dans la misère... Hein ? Ils n'en parlent pas à la télé, de ça ? Ben non, forcément, ils ne parlent que des migrants et de daesh...

    Et tu as peur de quoi ? Que les migrants te refilent leur plus grande misère ? Comme si c'était contagieux ?

     

    Mais, au fond, le problème, c'est bien ça. Tu as peur.

    Tu as peur d'envoyer tes enfants en voyage scolaire, parce que "on ne sait jamais", parce que "c'est mal fréquenté" (???)

     

    Tu as peur en allant chercher tes enfants à l'école. Je t'ai entendu, l'autre jour, à 16h, dire "Ah ben ça, forcément, si daesh arrive ici, avec le manque de protection, c'est sûr qu'on est tous morts"

    Pardon ? Tu n'as rien d'autre à penser quand tu vas chercher tes mômes ? Tu ne peux pas penser, je ne sais pas, moi... "est-ce que ma fille aura aimé les carottes râpées, à la cantine ?" "Est-ce que mon fils se sera réconcilié avec son pote, ils étaient un peu fâchés, hier ?", "est-ce que j'ai le courage de les emmener à la piscine ?" "Tiens, si on faisait des crêpes, en rentrant ??".

    Nan... Toi, quand tu vas chercher tes mômes, tu penses à daesh.

    Tu peux aussi te pourrir la vie en te disant que tu peux mourir, là, maintenant, parce qu'une voiture aura fait une embardée. Tu peux. Ou pas.

     

    Tu as peur et tu es devenu fainéant.

    Tu as même la flemme de bouger ton cul de ton fauteuil pour emmener tes mômes au spectacle. Je le sais. J'ai joué dans ton village, il y a quelques jours. Il n'y avait que 10 personnes. Et tu sais quoi ? CE village bat des records de votes FN.

    Tu vois ce que je veux dire ?

     

     

    Tu as peur de tout. Et ça te rend con. A la limite, que tu sois con, ça n'est pas dramatique. Ce qui est dramatique, c'est que tu es devenu méchant. Comme un chien qui a peur et qui mord.

     

    Tu te réjouis de la mort d'un homme, d'un migrant... Tu écris "un de moin". Comme si c'était de la vermine.

    Je te le dis, cher raciste, la vermine, c'est toi.

     

    Tu vas voter FN aux prochaines élections. Persuadé que Marine Le Pen va te protéger, te donner du boulot et virer ces chiens de migrants. Pardon, mais je crois que tu n'as pas lu le programme (de toutes façons, ça fait bien longtemps que tu ne lis plus rien, la télé te suffit), le FN, c'est l'ultra-libéralisme. Tu ne sais pas ce que c'est ? Regarde sur Wikipédia, va !

     

    Tu vois, le problème, c'est que tu es contagieux. Tu es nombreux, cher raciste. Tu es avocat, tu es chômeur, tu es chroniqueur, tu es journaliste, tu es enseignant, tu es éducateur sportif, tu es penseur, tu es ouvrier, tu es commerçant, tu es orthodontiste, tu es jeune, tu es vieux, tu as des grands-parents polonais/espagnols/portugais, tu es peut-être ma voisine...

    Tu es raciste.

    Tu es fier de toi.

    Et tu vas faire que je vais vivre dans une région dirigée par Marine Le Pen. Et tu sais quoi ?

    Tu me fais peur.

     

    Je me permets deux petits conseils, tu en fais ce que tu veux :

    - éteint ta télé. Fais un truc de ouf :  Sors de chez toi. Regarde le monde. Je t'assure que de trouver les choses jolies, ça les rend belles.

    - Ouvre un Bescherelle. Pitié. Fais-le pour La France. Si tu ne le fais pas pour elle, fais-le au moins pour le français, tu ne peux pas le massacrer comme ça.

     

     

    Love sur vous ! (et je m'autolove, parce que, en vrai, je déprime. Très fort)

     

    Je suis sur FB...

    (bon, je ne savais pas quoi mettre comme photo, alors, ma foi, un arc-en-ciel de tissu, c'est doux, le tissu)

    Ah  ! Au fait ! Je vais virer tous les com fachos. Passe ton chemin !

     

    Est-ce une bonne idée que les racistes existent ???

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    37 commentaires
  • Depuis que nous connaissons cette école, en CE1, les enfants partent en classe de mer.

    Pas longtemps. 5 jours.

    Pas loin. Sur la côte.

     

    C'est une chose attendue.

    On attend les grilles de tombola pour vendre les chocolat pour financer la classe de mer.

    On attend les casquettes que les enfants décorent.

    On attend la liste du trousseau.

    On attend pour acheter un appareil photo jetable.

    On attend pour préparer la valise, ensemble. On n'oublie pas de glisser un doudou, pour les câlins du soir, pour la soirée-doudou.

    On fait des listes et des listes pour savoir quelle copine, quel copain partagera la chambre.

    Et puis, le jour arrive...

    On attend le bus qui part, un lundi, un matin d'avril. Les enfants qui montent, les parents qui font coucou. Il y a les larmes qu'on cache du mieux qu'on peut. Ça fait parti du jeu.

    On attend leur retour.

    On attend qu'ils nous racontent tout ou tout.

    On attend l'expo avec les photos.

    On attend le DVD qui sera regardé maintes fois... (l'aînée qui est en 5ème le regarde encore, elle a encore sa casquette de classe de mer, elle retrouve souvent, dans le bazar de sa chambre, des photos de sa classe de mer).

     

    Parce que ça n'est pas juste une sortie scolaire. Ce sont des souvenirs forts, des rigolades dans les chambres, des dunes dévalées en luge, des raies caressées, des marches d'un phare montées...

    On l'attend, la classe de mer, on parle encore des années après.

     

    Mais pas cette année.

    Cette année, il n'y aura pas de classe de mer pour les CE1.

     

    Je crois que je n'en ai pas toutes les raisons. J'ai retenu que c'était parce que, l'année dernière, 11 familles ont refusé d'y envoyer leur enfant. Cette année, ils ne sont "que" 8 à ne pas vouloir y participer. (il y a une cinquantaine d'élèves, en CE1).

     

    Pourquoi certains parents n'envoient-ils pas leurs enfants ?

    A priori, il n'agit pas d'un problème financier. La mairie, discrètement, offre une bonne partie du voyage aux enfants dont les parents ne peuvent leur offrir.

     

    Alors pourquoi ?

    Je n'ai pas d'explication, alors j'imagine.

    J'imagine qu'ils ont peur.

    Peur de quoi ?

    Des accidents de la route ?

    Des pédophiles ???

     

    Bon.

    Mais, des accidents de la route, on peut en avoir, en amenant ses enfants à l'école (surtout quand les voitures se garent sur le trottoir).

    Et pour info, la plupart des actes de pédophilie ont lieu dans l'entourage proche des enfants, voire dans le cercle familial.

     

    Peur... Peur que les enfants voient autre chose, qu'ils vivent ensemble ?

    Peur de l'extérieur. Tout simplement. Je crois.

     

    J'imagine.

     

    On a dit aux parents : l'école doit être égale pour tous, les enfants qui ne partent pas en classe de mer sont tristes et ça n'est pas tolérable.

    ...

    ...

    ...

     

    Tout à l'heure, en sortant de l'école, j'ai annoncé au benjamin qu'il n'irait pas en classe mer.

    Il a fondu en larmes.

     

    Ce soir, je suis triste aussi.

    Je n'en veux pas à l'équipe enseignante.

    Je suis triste et un peu amère.

    Parce que tout cela me laisse le sentiment très désagréable que c'est la peur qui a gagné.

     

    C'est tellement dommage.

     

    Ça n'était pas rien, la classe de mer. C'était beaucoup.

     

    Ce qui me chagrine d'autant plus c'est que a période est déjà bien grise... bien, bien grise et pour moi, cette suppression ne va pas dans le bon sens.

     

    (je précise qu'il s'agit ici de mon ressenti, je ne mets en cause personne, je parle de ce qui me touche)

     

    Love sur vous !

    Bon, je suis sur FB et sur IG aussi !

    (voilà tous les petits poissons et autres baleines que j'avais cousu pour la classe de la cadette quand elle est partie en classe de mer)

    Est-ce une bonne idée que la classe de mer soit annulée ???

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    12 commentaires
  • Bon, je suis un peu énervée. (ça faisait longtemps)

    Sur un post "c'est pas bien de crier sur les enfants", j'ai lu une phrase sublime, d'une bienveillance toute relative. Alors, je suis agacée.

     

    Voilà la phrase sublime :

    Les coeurs qui s'aiment chuchotent. Nul besoin de crier quand on est proche.

     

    Rôh ! C'est beau ! On dirait du Rimbaud ? Du Beaudelaire ? Du Francis Lalane ?

     

    Sauf que, je ne peux pas nier l'évidence.

    Je crie.

    Sur mes enfants.

    Parfois. De temps en temps. Des fois souvent. Sûrement trop.

    Des fois, je crie pour qu'ils arrêtent de crier (c'est complètement con. Je sais)

     

    Nan, je ne trouve pas ça chouette.

     

    Cher poète, si je lis bien ta phrase (elle est belle, hein ! Du François Bayrou ? Du Yves Mourousi ?) si je crie, c'est que je ne suis pas assez proche de mes mioches (ça rime ! on dirait du Rihanna ? Du Loanna ?)

    Si je gueule, c'est que je n'aime pas (assez) mes enfants.

     

    Cher poète, je dois remettre quelques pendules à l'heure. (avec un tout petit peu de mauvaise foi gratuite dedans)

    En fait, c'est parce que j'aime mes enfants que je crie.

    Si, si.

    Je prends soin de leur santé, je ne veux pas qu'ils choppent un rhume en allant à l'école avec une seule chaussette, c'est pourquoi, je crie "ramassez-moi cette chaussette qui traine depuis 3 jours dans le couloir" (fuck à brun)

     

    Je veux qu'ils aient au moins un repas chaud par jour. Quand je chochotte dans l'escalier "à table", va savoir pourquoi, personne ne vient (pas assez d'amour, je crois), alors, au bout de 5 chuchotis, je gueule "A TABLE !" (bordel)

     

    Je ne veux pas qu'ils finissent aplatis sous les roues de la voiture qui se gare sur le trottoir devant l'école, alors je crie "attention ! fais gaffe" (ouais... y'a des places 50m plus loin mais plus loin c'est trop loin, d'ailleurs, si on pouvait se garer directement dans la cour, ça serait mieux) (connasse)

     

    Je crie.

    Pas toujours.

    Souvent des fois.

    Ça n'a rien de poétique. C'est ma vraie life.

    Je ne suis pas Chateaubriand, ni Boris Vian, ni Didier Barbelivien, ni David et Jonathan, ni Jean-Pierre Pernaud, ni même Laurence Pernoud, ni Nabila.

    Je suis moi.

    Je crie sur mes enfants.

    Sans malveillance.

    Je crie parce que ça fait 5 fois que je demande gentiment, à hauteur d'enfant qu'ils mettent leur pij.

    Je crie parce que je suis fatiguée/éreinté/crevée/usée... et que je n'ai plus une once de patience.

    (est-ce Ronsard avait du caca sur son tee-shirt ? Est-ce que Pierre Bellemard répète 25 fois à son fils de mettre son manteau ? Est-ce Maurice Carême se lève à 3 heures, pour un nez bouché, à 5 heures pour un cauchemar, à 5h36 pour un pipi et à 6h32 pour aller bosser ?)

     

    Je ne suis pas poète.

    Ma life est très concrète.

    Je crie, c'est la vérité.

    Non, je ne trouve pas ça chouette.

    Oui, j'aimerai être poète.

    Mais non.

     

    Alors, cher poète, tu vas me rendre un grand service. Tu vas garder ta poésie nauséabonde et culpabilisante pour toi. Tu vas chuchoter tellement bas, tellement pas fort que tu vas simplement fermer ta bouche.

     

    (bon, je ne crie pas tout le temps non plus, faut pas déconner... mais ça m'arrive...)

    Merci

     

    MERCI  !!!

     

    Ah ! ça va mieux !

    Je suis FB !

    JE SUIS SUR FB ! (hu hu !)

    et sur instagram... quand j'ai le temps !

    (la photo date... mais ce tee-shirt. Le benjamin et Ce tee-shirt)

     

    Est-ce une bonne idée de se demander si on aime ses enfants ???

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    24 commentaires
  • J'ai un blog (en vrai, j'en ai deux mais je ne vais pas commencer à compliquer les choses)

    Un blog que j'ai ouvert, comme ça, un jour.

    Je n'avais jamais lu aucun autre blog avant de faire le mien.

    Juste une envie d'écrire.

    Pour rire.

    Pour pleurer.

    Pour s'indigner.

    Pour s'émouvoir.

     

    Et je suis lue.

    Et c'est étonnant ce qui se passe quand on me lit, quand on me fait des retours.

    Je comprends ce que le terme "communauté virtuelle" veut dire.

     

    Je ne dis pas toujours la vérité sur mon blog.

    Je ne mens pas non plus.

    Disons que je joue avec le vrai.

    Mon blog, c'est un peu chez moi.

    Vous y êtes invités.

     

    Et c'est effectivement ça.

    Quand j'ai des invités, j'arrange un peu ma maison, je remets les coussins droits, je range les jouets qui trainent, je mets une nappe, je sors ma jolie vaisselle à mémé. Je cuisine un peu mieux que d'habitude. Disons que je sers autre chose que des nouilles au beurre...

    C'est chez moi. Mais ça n'est pas le "vrai" quotidien.

     

    Le blog, c'est ça. J'arrange les mots. J'améliore un chouïa les anecdotes. Pour que ça soit chouette à lire.

    Pour que vous y sentiez bien.

     

    Et je suis riche de vos retours.

    La communauté virtuelle réchauffe, parce que on se sent "pareils".

    (bon, j'omets les moment de loose avec les quelques com qui me chiffonnent)

     

    Un blog, ça crée un proximité. Nous sommes proches puisque vous êtes chez moi.

    Je sais que certains suivent mes aventures, tout en sachant que je n'en raconte qu'une partie.

     

    Je ne mens pas. Je cache certaines choses, comme on cache une tâche sur le canapé avec un plaid posé vite fait avant que les invités ne sonnent.

    Je parle souvent de mes looses, mais je ne dis pas tout. Je ne raconte pas mes histoires sordides de famille. Je ne raconte pas les déceptions de mes enfants. Je ne les montre jamais dans une situation dégradante.

    Je cache les tâches.

    Parfois, le plaid glisse et je livre un morceau difficile.

    Mais uniquement quand je le veux. Quand c'est digéré. Quand je ne suis plus dans l'affect.

     

    Je ne fais pas de buzz, même si j'aime quand un de mes articles plait, qu'il est partagé et lu.

    J'aime, parce que, ça signifie que j'ai bien écrit.

     

    C'est ça que j'aime. Bien écrire. Bien écrire les émotions.

     

    Mais je ne veux pas jouer avec. Je ne veux pas faire du pathos. Même quand je parle de mes prisonnières.

     

    Le mensonge, la manipulation, c'est facile.

     

    Il y a en ce moment cette histoire de "fake" sur une campagne pour la scolarisation des petites filles. (voir le très bon article de Nadia Daam qui résume très bien ma pensée)

    Je ne juge pas les blogueurs qui se sont fait porteurs rémunérés de cette campagne. Chacun a ses raisons.

    Mais, ça a été l'occasion de me questionner sur ce que je vous raconte, ce que je vous livre.

    Sur ce que sont les blogs en général.

    Quand on suit un blog, on est chez les gens. Comme des invités. Comme des amis.

    Fait-on une bonne blague sur un sujet aussi grave ? Même pour faire réagir.

    Est-ce que le mot "buzz" est compatible avec le mot ONG ???

     

    Faut-il mentir pour émouvoir ?

    C'est une vraie question...

     

    Ça me questionne aussi sur qu'est notre société, actuelle.

    Où on croit bien faire en montant une histoire chelou pour faire réagir.

    Les êtres humains ne sont-ils plus capables de s'impliquer naturellement. D'être touchés. Simplement ?

    Il y a sûrement du vrai... (je vous parlerai un autre jour des com odieux sous certains articles de la presse régionales)

    Faut-il mentir pour émouvoir ?

     

    Et les mots ? Mentent-ils ?

    Un chômeur. C'est un mot. C'est une réalité, aussi. On l'oublie.

    Un malade. C'est un mot. C'est une réalité aussi.

    Je t'aime... c'est un mot... mais pas que.

     

    J'ai l'impression que, sur les réseaux sociaux les mots se désincarnent. Ils perdent leur réalité. Ce qui permet à tout un chacun de dire des saloperies... Bah ! ça ne sont que des mots.

     

    Non ! Les mots résonnent.

     

    Je n'ai aucune réponse, aucun jugement.

     

    Faut-il mentir pour émouvoir ??

     

    Elle est moche, cette question.

     

    Allez, love sur vous !

     

    Je suis sur FB et sur IG aussi !

    (elle date de quelques mois cette photo... love !)

    Est-ce une bonne idée de mentir pour émouvoir ????

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