• Le mois de juin, on l'aime bien.

    En théorie, il y fait beau.

    Le mois de juin, c'est le mois de la fin. La fin de l'école, la fin des ateliers. Et comme nous sommes un peuple joyeux, nous fêtons les fins. Beaucoup, à la folie. Trop.

    C'est aussi ici, le mois de deux anniv. La cadette et le benjamin.

    C'est aussi le mois de plein d'anniv de plein de potes. Mais pétard, que ce passe-t-il au mois de septembre pour qu'il y ait tant de bébés conçus à cette période. Est-ce parce que nous sommes un peuple joyeux et que nous fêtons le début aussi ??

     

    Le mois de juin est aussi celui du bout. Du bout du rouleau, du bout du bout de l'énergie.C'est le mois de la fatigue.

    A plat.

    Pieds de plomb. Même pour la fête. Pas envie. Plus d'énergie.

     

    Enchainer les gâteaux, encore des gâteaux, gâteaux d'anniv à la maison, gâteaux d'anniv à l'école, gâteau d'anniv avec les copains, gâteaux pour la fête des parents, gâteaux pour la fête d'école, gâteaux pour la fin des ateliers, gâteaux, gâteaux, gâteaux, gâteaux... Comment voulez qu'on soit légers avec tous ces gâteaux.

    Pieds de plombs et gras aux fesses.

     

    Et toujours les pieds de plombs. Lourds à bouger.

     

    Réussir à aller aux fêtes. Laisser ses tatanes en fer forgés à la grille et entrer dans la fête, le pied léger.

     

    Et chaque fois, ressortir des fêtes légère et heureuse. Heureuse d'avoir ri, heureuse d'être émue, heureuse d'avoir papoté plus de 3min avec les copains-parents. Heureuse et légère. Fatiguée, mais contente.

     

    Parce qu'il est comme ça le mois de juin. Il nous demande de réussir à prendre le temps. Réussir à prendre le temps d'être léger. Beaucoup, à la folie ! Prendre le temps qu'on n'a pas.

    Tellement léger qu'on en a presque un don d'ubiquité, que l'on peut concilier une entre-vue avec la maitresse de la petite dernière, la fête de la crèche et la remise des médailles au collège en moins de deux heures.

    Il est comme ça le mois de juin, il nous donne des ailes pour être partout à la fois.

     

    Il est comme ça le mois de juin, il nous fait rire aux éclats, nous émouvoir aux larmes.

     

    Il est comme ça le mois de juin, il nous rend léger pour nous faire oublier que l'année est passée trop vite, que le temps court bien plus vite que nous et qu'avec nos pieds de plombs, on ne court pas assez vite pour le rattraper, il nous file entre les doigts.

    Le mois de nous fait léger pour qu'on court aussi vite que le temps. Légers et contents d'être content. Pour qu'on fête la fin... qui est aussi le début de l'été !

     

    Soyons légers !

     

    Allez, c'est le dernier jour de juin. Presque la fin ! Joie et bonne humeur !

    Love sur vous.

    (je suis FB et instagram)

    Est-ce une bonne idée qu'il y a un mois de juin par an ???

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  • Chez nous, on est 7. Enfin, en théorie. Parce que, en pratique, il y a :

     

    Ce papa.

     

    Moi.

     

    L’aînée.

     

    La cadette.

     

    Le benjamin.

     

    La petite benjamine.

     

    Ce bébé.

     

    Et… Cépamoi.

     

    Pas un chat. Pas un chien.

     

    Trois poules, mais elles sont dans le fond du jardin.

     

     

     

    Cépamoi est arrivé à la maison quand l’aînée a eu deux ans et demi, environ.

     

    Je ne l’ai pas vu venir…

     

     

     

    Cépamoi ne sait pas viser, il fait pipi à côté de la cuvette des toilettes.

     

    Cépamoi est désordonné, il laisse trainer ses jouets.

     

    Cépamoi n’a aucun sens de la préservation de la planète, il laisse les lumières allumées, il laisse l’eau couler.

     

    Cépamoi ne sait pas se laver sans foutre de l’eau partout.

     

    Je sais que Cépamoi n’a qu’un pied parce qu’il ne laisse trainer qu’une chaussette. Sale, la chaussette.

     

    Cépamoi est toujours enrhumé, il fout ses mouchoirs partout sauf dans la poubelle.

     

    Cépamoi est difficile, il planque les salsifis sous son assiette.

     

    Cépamoi est bigleu, il ne voit pas le tas de jouets qui trainent dans le salon et qu’on a demandé de ranger il y a plusieurs jours déjà.

     

    Cépamoi a des problèmes de ballonnement, il pète à table et ne dit pas pardon.

     

    Cépamoi est un goinfre, c’est lui qui a bouffé le dernier flamby.

     

    Cépamoi est un artiste qui a pourri les murs de la chambre de la petite benjamine en dessinant des traits au feutre.

     

    Cépamoi n’a aucune mémoire, il ne sait jamais où sont rangées les clefs de la maison.


    C’est lui aussi qui a sauté sur le lit des parents et qui a renversé la table de nuit, le verre d’eau et le réveil… Mais Cépamoi est un peu lâche, alors, il ne dit rien.

     

    En revanche mes enfants sont de sales petits délateurs.

     

     

     

    Bref, Cépamoi est un sale mioche mal élevé.

     

    Si un jour je croise sa reum (et son père aussi, d’ailleurs), je lui dirais deux mots sur ce que je pense des mioches qui n’en foutent pas une rame.

     

    Nan, mais sans déconner !

     

     

     

    J’ai bien essayé de refiler Cépamoi, discrètement, à mes copines… Malheureusement, il paraît qu’il y a aussi un Cépamoi chez mes potes. C’est dingue !

     

     

     

     

     

    Allez, moi, je suis sur FB et aussi sur instagram : @marioncailleret

     

    Est-ce une bonne idée que « Cépamoi » habite chez moi ???

     

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  • Ceuss qui suivent la page FB le savent déjà, Ce Bébé a vu un gastro-pédiatre. Pourquoi ?

    Parce que à quasi 10 mois, il se réveille en hurlant (très fort) entre 5 et 7 fois par nuit.

    Parce que depuis 2 mois, il ne mange quasi plus rien.

    Parce qu'il continue à régurgiter. Je n'ai plus un pull propre.

    Il va bien, hein, il rampe avec joie et allégresse. Mais voilà, on voit bien qu'il est dérangé par un truc.

     

    Je n'ai pas pour habitude d'inventer des maladies à mes enfants. Mais, j'ai parfois tendance à avoir le sens de l'anticipation un peu rapide.

     

    Il va bien !

     

    Vendredi, il a fait une prise de sang, avec une liste longue comme mon bras de trucs à contrôler : les allergies, le fer, les globules...

    (il va bien !)

    Les résultats se consultent sur internet.

    Vendredi soir, sourire aux lèvres, je regarde les résultats. Ce bébé babillant dans sa chaise haute.

     

    J'ouvre le documents : Plein de petites étoiles, quasi à toutes les lignes. Les petites étoiles, c'est quand ça craint un peu voire beaucoup.

    Je garde un demi sourire.

    Ne pas paniquer, ne pas paniquer.

    Prendre sur soi. Regarder Ce Bébé qui se poile. Il va bien. Le trouver un peu pâlichon. Une illusion d'optique.

    Il va bien ?

    Hésiter à téléphoner illico-presto à la généraliste. Naaaan, je gère. Je ne téléphone pas.

    Voir les petites étoiles qui dansent devant mes yeux sur 3 pages.

    Regarder Ce Bébé. Trouver que d'un coup, il respire vite.

    Pas sûre qu'il aille bien.

    Plutôt que d'appeler la généraliste, je ne vais pas la déranger, elle va croire que je panique, je fais ce qu'il ne faut pas faire, en sachant qu'il ne faut pas le faire. Je vais sur Internet. Je gère, je vais relativiser, c'est sûre. Je gère.

     

    Trouver que Ce Bébé bave quand même beaucoup, là.

     

    Taper tous les mots étoilés avec "élevé" "bas" "très bas". Voir des mots défiler "fatigue" "virus" "anémie" et ne retenir que "cancer"

     

    Ne plus gérer du tout. Lâcher les chevaux de l’inquiétude tout aussi maternelle qu'irraisonnée.

    Regarder Ce Bébé, le trouver vraiment tout en biais, le blanc des yeux pas très blanc, sourire ou rictus ?

    Et anticiper, très vite, trop vite, voir tout défiler : les examens complémentaires, les perfusions, l'hôpital...

     

    L'entendre rire et avoir encore plus peur. Ne plus sourire du tout.

     

    Décider enfin d'appeler la généraliste. Trouver qu'elle met du temps à répondre.

    - Bonjour, c'est la maman de Ce Bébé, je vous appelle pour ses résultats.

    - oui, j'ai vu je vous rappelle dans 5 min

     

    Attraper ce bébé dans les bras, le serrer très, très fort, alors que lui veut ramper, jouer.

    Compter les minutes qui s'étirent, s'étirent. C'est fou comme le temps peut avoir cette capacité à être flexible. Essayer de ne pas penser. De ne pas anticiper. Anticiper. Encore plus vite, voir les cheveux de Ce Bébé tomber, voir les perfusions, la chambre stérile. Voir ce que d'autres vivent ou survivent. Et avoir peur.

    Entendre le téléphone sonner. La généraliste.

    - Oui ! J'ai les résultats sous les yeux. Ah ! Attendez, c'est le gastro-ped qui m'appelle, je vous rappelle.

     

    Avoir vraiment envie de pleurer

     

    Anticiper encore... ... trop loin.

     

    Entendre : "Mamamamamama"

    Et puis, le téléphone.

    - Bonjour, c'est le gastro-ped. J'ai les analyses de votre fils. Bon, ben, il est anémié... comme tous les enfants du Nord. Mais, il l'est bien quand même. Alors, on va lui donner du fer.

    (avoir envie de dire : mais la chimio ? On commence quand ? Et il y aura rémission ???)

    Dire :

    - Ah ! Alors, je ne m'inquiète pas ?

    - Non, vous ne vous inquiétez pas !

    - Mais, toutes les étoiles, alors ?

    - Ah ! mais c'est normal, le manque de fer change toute la numération !

    Raccrocher.

    Trouver que ce bébé est vraiment beau.

    Qu'il sourit.

    Qu'il est plein de vie.

     

    Je sais que c'est complètement con.

    Je sais que je flippe beaucoup trop vite, pour rien. J'essaie de me raisonner, de ne pas paniquer, mais il y a souvent (toujours) cette petite étoile qui me fait dire "et si, et si tout n'allait pas bien".

    Je suis toujours optimiste, dans la vie, mais parfois, j'ai peur, peur trop vite, une peur viscérale, incontrôlable.

     

     

    J'ai une pensée particulière pour une blogueuse que je ne connais pas et dont Ce Bébé partage le même prénom que son bébé perdu, parce qu'elle, cette peur, elle la vit dans la vraie vie. Je pense à tous ces parents qui sont dans cette peur viscérale. Et je me trouve un peu indécente avec mes fausses trouilles incontrôlables, avec mes "et si"... Oui, mais "et si"

     

    Je suis sur FB, donc (et aussi sur instagram)

    Il est beau Ce Bébé ! Même quand il bouffe de la Vache Qui Rit et qu'il est flou (la mère, hyper objective)

    Est-ce une bonne idée de regarder les résultats d'analyses de Ce Bébé ??

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