• Nous sommes des temps de cerveau disponible.

    Nous sommes des cibles ou parfois même quand on tente de mettre du sentiment en plastoc, nous devenons des cœurs de cible.

    Nous sommes des voix à prendre.

     

    Mais nous avons des voix pour crier. Encore. A nouveau.

     

    Nous sommes des statistiques.

    Nous sommes des ménagères de moins de 50 ans.

    Nous sommes des cibles.

    Nous sommes des masses salariales.

     

    Mais nous sommes surtout plein. Nous sommes des masses.

     

    Nous sommes des besoins à créer.

    Ta mère, oui ! Nous avons des besoins, des droits.

     

    Nous sommes devenus vides.

    On nous a vidé. Vidés de notre humanité.

    Nous sommes devenus des consommateurs.

    Nous sommes des moutons.

     

    Hey ! Nous avons été "Charlie". Nous avons été ¨Paris".

    Et puis quoi, finalement ?

     

    Nous sommes là.

    Remettons nous debout.

     

    Nous sommes "NON" !!

    Nous sommes ce que nous voulons être et pas ce qu'ils veulent qu'on soit.

     

    Nous sommes des vies à vivre et pas des vie à donner, des vies à sacrifier pour le profit de quelques uns.

    Nous sommes des idées.

    Nous sommes des futurs qui commencent maintenant.

     

    Nous avons le droit. Le droit de vouloir et de ne pas vouloir.

    Le droit d'être contre ou tout contre.

    Le droit de proposer et d'écouter.

    Nous avons le devoir de ne pas nous laisser faire.

     

    Nous sommes en vie. Notre vie, pas celle qu'on décide pour nous. Nous sommes libres, même si on veut nous faire peur.

    Nous sommes en vie.

    Nous sommes en vie.

    Nous sommes en vie.

    Il est temps de nous dire que nous vallons mieux que ça. On vaut mieux que ça. Vraiment.

     

    Et je le dis : JE SUIS MARION.

    Je le répète, même : JE SUIS MARION

     

    C'est une vidéo qui circule, avec des blogueurs, des vidéastes. Une vidéo qui nous dit qu'on vaut mieux que ça. Chacun peut participer, raconter, dire, gueuler... Parce qu'on vaut mieux que le futur qu'on nous prépare. (elle est son mon profil perso, je la mets sur le profil onnapas4bras. Et sinon, elle est là sur youtube. A diffuser)

    Love sur vous ! Love sur nous.

    (c'est pas moi... Ben non. C'est ma cadette. Qui est libre, enfin dont j'ai envie qu'elle le soit)

    Est-ce une bonne idée de se demander si on vaut mieux que ça ???

     

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    3 commentaires
  • Monsieur le Président,

    Vous passez sur France inter, ce soir, pendant deux heures.

    Moi pas.

    J'ai voté pour vous en 2012. Le soir du second tour, avec mon conjoint on s'est dit : bon, maintenant, ils vont devoir être bons et se retrousser les manches.

    (en vrai, on n'a pas dit "se retrousser les manches", les soirs d'élection, nous sommes souvent très vulgaires, cependant, on peut dire que finalement, c'est nous qui avons un sentiment profond, pour rester polie et décente)

     

    Je me souviens surtout que vous, président, vous alliez vous en prendre à la finance.

    Certainement n'avons-nous pas la même définition de la finance.

    Moi, je pensais, que la finance, c'est la bourse, les intérêts que les plus que déjà riches touchent sans trop en foutre en rame...

    Mais visiblement, la finance, pour vous, ce sont les petites gens, les travailleurs (oui, ceux du dimanche aussi), les précaires, les moins que rien, les déjà tout petits...

    Alors, là, je vous dis bravo ! Vous avez réussi à vous en prendre à cette finance-là.

    Ce n'était donc qu'une question de vocabulaire...

     

    Je ne suis pas quelqu'un d'important. je suis juste une "gens".

    Je ne passe pas à la radio nationale.

    Vous savez, on en bouffe des ronds de chapeau, nous les gens... de gauche.

    Des hauts de forme, des bien jolis, des ronds de cuir. Et finalement, on ne sait plus quelle casquette mettre sur notre tête, pour rêver, pour nous protéger un peu aussi.

     

    Quand j'ai voté pour vous en 2012, en mon âme et conscience et avec toute ma naïveté, j'y ai cru.

    Mais, après des années de mépris d'un président de droite qui se pensait plus grand qu'il ne l'était, j'ai découvert le mépris d'un président, d'un gouvernement, de toute une classe politique pour son propre électorat.

    Parce que oui, il est propre votre électorat, figurez-vous.

    Il y a une base fidèle, qui ne vote à droite qu'en trainant les pieds pour ne pas entendre les bruits des bottes.

    Vous savez, c'est dur, pour nous, gens de gauche, de faire ça, ça fait un mal de chien.

    Parce que, ça n'est pas de la démocratie, de voter "contre".

    C'est violent.

     

    Avec vous, j'apprends ce qu'est la violence lente, celle qu'on prend tous les jours un peu dans la figure.

    Il me semble que comme avec le mot "finance", vous avez un problème de définition avec le mot "gauche" ou le mot "socialisme".

    Mais ça ne sont pas que des mots, ce sont des valeurs.

    Ça ne sont pas que des mots...

    Ou alors, si vous me donnez votre définition de la "gauche" vais-je découvrir qu'en réalité, je ne suis pas de gauche...

     

    Et en 2017 ? Que vais-je faire, en 2017 ?

    Honnêtement, je ne peux pas voter pour vous. Vous ne me représentez pas. Vous faites du mal aux gens de gauche, vous faites du mal à la gauche, vous faites du mal aux gens tout court et ça ne sont pas que des mots.

    Je vous ai longtemps trouvé des excuses... Je ne vous en trouve plus. Ni à vous, ni au gouvernement.

     

    C'est quoi ? Une stratégie :

    Vous espérez vous retrouver au second tour face à Marine LePen et renquiller pour 5 ans. Mais vous rêvez des genoux, ça n'est pas parce que vous faites une politique de droite que les gens de droite vont voter pour vous (je vous signale juste que ce matin, le seul à applaudir des deux mains votre réforme des lois du travail, c'est Eric Woerth. Nan, mais pardon, mais Eric Woerth, quoi !) et puis parce que vous faites une politique de droite, les gens de gauche ne voteront pas pour vous.

    Et je suis une "gens", je ne veux pas être le jeu d'une stratégie politico-personnelle. Je veux être juste Je.

     

    Je ne suis pas fine politologue, mais vous allez réussir l'exploit de ne pas vous faire vous faire élire parce que les gens de droite ne voteront pas pour vous... Et parce que les gens de gauche ne voteront pas pour vous. Balèze !

    Et puis, vous avez réussi à faire croire à des gens que Marine LePen a un programme plus social que vous... Et si ça se trouve ça n'est pas faux.

     

     

    Je ne vais pas vous la jouer la longue, vous avez tellement mieux à faire que d'écouter l'opinion des gens. Une mission, certainement...

    Je me permets simplement de vous rappeler que vous n'êtes pas l'élu des dieux, vous êtes l'élu des gens... Si vous aviez été l'élu d'un Dieu, certainement auriez-dû vous l'écouter. Alors quoi ? les gens, c'est moins bien que Dieu ? Par les temps qui courent, je voudrais tellement plus croire en l'humain qu'en un Dieu.

     

    Laïcité quand tu nous tiens !

    Encore un mot...

    Finalement, Liberté, Égalité et Fraternité ne sont plus que des mots. Que des mots... Des maux... Pas des mots doux, des maux bien durs.

    (en vrai, j'en ai un peu marre d'écrire des trucs pas drôles. Je préférais quand je parlais des couches pleines de caca de mes enfants, quand je me moquais de ma désorganisation de maman, quand je vous faisais rire avec mes râteaux playmobils, quand je vous racontais les looses et les bonheurs d'une vie de famille... Ben voilà, je n'arrive plus à écrire ça. Même la gastro ne m'inspire plus (pourtant, j'ai un article en cours..). Parce que, en 4 ans j'ai perdu un truc très précieux, j'ai perdu une part d'insouciance. Maintenant, je me fais du soucis. Plein de soucis...

     

    Je suis sur FB... Ici et aussi !

    Love sur vous (pétard, il va nous en falloir)

    Est-ce une bonne idée d'être une électrice de gauche ????

     

     

     

     

     

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  • Ce matin, j'étais chonchon.

    J'ai dû sortir trop tôt pour un jour de vacances. Le benjamin a tenu absolument à faire un stage de piscine. À 9 heures. Sans déconner. 9 heures !

    En plus, ça caille.

    Et puis, ma rue, elle est moche, y'a plein de bagnoles.

    Et puis, et puis, j'ai perdu mes gants.

    Rien ne va. Tout est moche.

    (non, je n'ai pas le sens du tragique)

    Je serais bien restée, à glander au chaud devant FB.

    Le seul truc bien, c'est qu'il y a marché et que je vais juste avoir le temps d'y aller le temps du stage.

     

    Larguer le benjamin.

    Aller au marché.

    Loose... Vacances... Pas le maraîcher. Pas le marchand de pommes. Trop tôt pour aller à la piscine.

     

    Et puis, je croise Sylvie, à la terrasse du café de ma ville (oui, il n'y a qu'une terrasse)

    (hé, elle ne s'appelle pas Sylvie, hein, mais déjà que je fais des personnages avec des vrais gens, je ne vais donner les vrais noms).

     

    Sylvie, c'est une voisine marrante que j'ai rencontrée grâce à nos problèmes de voisinages. C'est ça qui est bien avec les problèmes de voisinages, c'est que des fois, ça fait que les gens se parlent, se rencontrent.

     

    Elle m'a dit : Hé ! J'ai le même chapeau que toi, mais dis donc, t'as pas gants ? Tu les as perdus ? Ils sont violets ?

    - oui et non.

    - ?

    - Oui, je les ai perdus, non, ils ne sont pas violets.

    - C'est vraiment bête, ça, parce que j'ai trouvé des gants violets.

     

    Elle est chouette, Sylvie. Elle parle tout le temps, elle est drôle.

    Alors, j'ai fait un truc que je ne fais jamais. Je me suis assise à côté de Sylvie, j'ai pris en café en terrasse, sur LA terrasse de ma ville.

    Sylvie, elle parle tout le temps et elle connait tout le monde.

    On a vu passer Bastien qui est venu s'assoir avec nous, il galère avec son interim, c'est loin... Mais cet aprèm, comme elle est en arrêt, Sylvie va le déposer.

    Elle m'a dit : c'est un chouette gars, c'est pas drôle sa vie, il a tout perdu, mais il est élégant, il va s'en sortir.

    Et puis, on a vu Marie. Sylvie m'a dit : Rôôôh... Marie... Elle a un bac secrétariat et elle doit faire des ménages. C'est injuste et puis, elle est belle comme un cœur, Marie !

    Et puis, on a vu Marthe. Sylvie m'a dit : elle est extraordinaire, Marthe, tous les jours, elle va fleurir son mari au cimetière et puis, elle a un potager, elle en fait pour un régiment, mais elle est toute seule, alors, elle nous file ses patates. Et t'as vu comme elle est belle à 77 ans.

    Et puis, on a vu Monique. Elle n'a plus une dent en bouche, Monique. Sylvie, elle a dit : C'est pas marrant pour elle, ses fils ne l'aident pas, alors qu'elle est charmante, Monique !

    Et puis, on a vu Ahmed. Sylvie a dit, il s'est fait jeter de son boulot, mais il est tellement respectueux des gens...

    Et puis, on en a vu, encore et encore et encore. Sur vingt minutes, c'est chaque passant qui est venu claquer une bise à Sylvie.

    A chaque fois, Sylvie, derrière la misère, elle m'a dit le bon, le bien, le beau, le doux...

     

    Quand j'ai dû repartir chercher le benjamin à la piscine, j'étais bien contente de n'être pas restée peinard, devant  Facebook.

    J'ai vu de la vie. Plein.

    Alors, elle a dit : hé ! Au printemps, on va se faire une pétanque, avec un barbecue, parce que c'est un chouette quartier...

     

    Je me suis levée.

    Je suis partie.

    J'ai fait deux pas.

    J'ai entendu Sylvie me crier "hé ! Trouve-toi des gants !!"

     

    Voilà. C'est tout.

    Rien du tout... mais c'est tout.

    Love sur vous !

    Je suis sur FB !

    (ça n'est pas la photo de ce matin, c'est un autre café... Avec un super bouquin)

     

    Est-ce une bonne idée d'avoir vu des gens ce matin ???

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    12 commentaires
  • Les Roms, on les voit comme ça.

    Ils tendent la main au feu rouge pour qu'on leur donne des sous.

    Ils insistent.

    Pffffff... aucune éducation. Pas corrects.

     

    Les Roms, on voit leurs gamins comme ça.

    Des petits crasseux qui courent dans la boue et la saleté entre les baraques pourries que les parents ont faites.

    Ils tendent la main au feu rouge pour qu'on leur donne des thunes.

    Pffffff... aucune éducation. Pas corrects.

     

    Les Roms, quand ils vont à Carrouf, on les voit comme ça.

    C'est facile de les repérer, il suffit de suivre le vigile qui les suit.

    Pfffff... aucune éducation. Pas corrects.

     

     

    Je fais la queue à la caisse. Je suis correcte, j'ai de l'éducation.

    Devant moi, y'a un monsieur qui cache mal sa misère derrière son costard en Tergal.

    Sur le tapis roulant, il a posé 4 cannettes de 8°6. Et c'est tout.

     

    Devant lui, y'a un p'tit gamin et son grand frère et pas loin, le vigile...

    Des roms.

    Sur le tapis, ils ont posé : un paquet de biscuits, une bouteille de jus d'orange et un pain.

    Ils disent bonjour à la caissière.

    Elle ne répond pas.

    Pffffff... aucune éducation. Pas correcte.

     

    Elle annonce le prix.

    Le grand cherche dans ses poches.

    Ils sort plein de petites pièces.

    La caissière le regarde.

    "J'aime pas la racaille" qu'elle dit. Elle voudrait certainement dire "mitraille", mais les mots s’emmêlent.

     

    Il tend la main, pas pour demander de l'argent, il tend la main pour en donner, pour payer ce qu'il achète.

    Elle prend une feuille, la tend au grand pour qu'il mette les pièces dessus.

    Elle ne veut pas le toucher.

    C'est sale. Pas l'argent. Non. Lui, le grand. Le Rom.

     

    Le petit se met à se marrer. Il se fout de la gueule du grand parce que la dame ne veut pas lui tendre la main pour prendre les pièces.

    Elle compte.

    Elle gueule.

    "Il manque 6 centimes".

    Le petit explose de rire.

     

    Le grand cherche dans ses poches. Dans le fin fond de ses poches.

    Il trouve les 6 centimes. Il tend la main avec les pièces à la dame.

    Elle ne tend pas la main, elle tend la feuille.

    Il pose les petites pièces.

    Elle dit encore "j'aime pas la racaille". Ah ! Ces mots qui s'en mêlent !

     

    Alors, avant de partir, ils disent : "au revoir Madame" avec un accent à coucher dehors... D'ailleurs, ils vont joindre l'acte à la parole et c'est ce qu'ils vont faire, coucher dehors.

     

    J'ai hésité à changer de caisse. Et je me suis dit que si je changeais de caisse, certainement que la caissière aurait cru que je ne voulais pas poser mes achats sur le même tapis que les deux frères.

     

    Je ne sais pas quel ce que vit cette caissière, sûrement que des gamins l'ont saoulée... ou pas...

    C'est juste la situation qui est sale.

     

    Je vire les com haineux, racistes, etc...

     

    Love sur vous !

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    (C'est une vieille photo... du pot de la petite benjamine du temps où elle apprenait la propreté)

    Est-ce une bonne idée que les Roms aillent au supermarché ???

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    12 commentaires
  • Avec l'aînée, on discute, on papote. D'elle. De ses copains. De sa vie... De la vie.

    Elle raconte qu'un de ses copains a failli se faire voler son portable.

    Deux mecs l'ont coincé, près de la passerelle.

    Et puis... Trois filles du collège sont arrivées.

    Les mecs sont partis.

     

    Elles sont fortes les filles.

     

    J'ai dit oui.

    Et puis elle a dit : nan, mais quand même, les deux mecs, c'était un peu des tapettes.

    J'ai dit : non.

    Elle n'a pas compris.

    J'ai expliqué : "les tapettes", c'est comme ça qu'on appelle (mal) les homosexuels.

    Elle a été choquée. Elle a dit : je pensais que "tapette", ça voulait dire "peureux". Aucun rapport avec les homosexuels, donc.

    J'ai souri. J'ai dit : c'est ça, aucun rapport avec les homosexuels.

     

    Parfois c'est bien, il ne faut pas expliquer longtemps pour que les enfants comprennent.

     

    Love sur vous.

    Je suis sur FB !

    (c'est l'aînée)

    Est-ce une bonne idée que les tapettes existent ???

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